Il n’y a pas de réussite facile. Toute réussite nécessite des efforts, des peines, des tracasseries, des pleurs, des larmes… On ne réussit pas quand on a peur d’échouer. Il faut échouer dans la vie pour atteindre la perfection. Comme le dit Robert Kiyosaki, << L’échec inspire les gagnants et met en déroute les perdants>>.

En effet, comme il est dit dans la bible, l’homme doit manger à la sueur de son front. Personne ne lui donnera du pain et en même temps du beurre. Il doit d’abord chercher lui-même, soit du pain, soit du beurre pour espérer une quelconque main divine à sa rescousse. Où dans certains cas, chercher à lui seul les deux !

Avant de nous avancer sur la notion de réussite, il semble important de préciser deux choses. Tout d’abord, que la réussite peut varier d’une personne à une autre et que nous ne mettons pas tous la même chose derrière. Ensuite, il faut également préciser qu’il y a une nuance entre réussir sa vie et réussir dans la vie. Réussir dans la vie c’est réussir des projets ou des activités ou bien réussir des œuvres. Mais réussir sa vie c’est être heureux en accomplissant le bonheur intérieur, c’est atteindre son épanouissement psychologique, c’est réellement gagné la paix du cœur et la quiétude de l’être intérieur.

En effet, la réussite est tout un processus. J’ai mis beaucoup de temps pour le comprendre. En fait, ” comment réussir?” C’est probablement la même question qui taraude l’esprit de plus d’une personne comme cette foule immense de jeunes avides de la course effrénée à l’argent obtenu sans moindre effort personnel, rêve au gain facile, à une vie luxueuse et confortable.

J’ai toujours pensé que la réussite était impossible pour moi et donc que c’est l’autre qui est capable et pourrait m’apporter aide, assistance, secours. C’est l’homme faiseur de miracle qui est capable des choses aussi extraordinaires que les plus ordinaires. J’ai toujours de multiples raisons de croire que je n’ai pas les moyens et que je ne suis pas dans les meilleures conditions ou les plus favorables. En bref, que je ne suis pas dans les bonnes grâces.

C’est bien une illusion de croire que la clé de la réussite est l’apanage d’une élite tombée du ciel. Alors que je me faisais du mal constamment à chaque instant à l’idée que je n’ai personne, que je suis pauvre, que Dieu va m’envoyer des bienfaiteurs ou bienfaitrices et donc la réussite viendra du dehors. Mais hélas, je suis en train de m’égarer, de m’éloigner de la réalité. De fait, je suis en train de perdre et de me tuer à petit coup.

Pas de réussite en-dehors de moi-même. C’est d’abord moi le moteur de ma propre réussite. Comme une graine que le semeur sélectionne, travaille, nettoie, apprête pour mettre en terre en temps voulu, Dieu a déjà mis en moi tout ce qu’il fallait pour germer, croître, fleurir et produire beaucoup de bons fruits. Je dois penser avec ma tête que réussir est possible et que j’en suis capable. Je m’efforce de trouver et de prononcer les propos et les paroles qui font réussir. Je dois pouvoir y croire de tout mon cœur que je peux réussir. Il faut que je vive cette réalité qu’est la réussite. Mes actes et mes gestes doivent être décisifs dans ce combat contre la vie.

La réussite est pour moi. C’est fait pour moi le vivant. Pour réussir, il faut vivre. Pour réussir, il faut le vouloir et surtout le désirer ardemment, le vivre dans tout son être pour le devenir en réalité.

Dans le monde du sport d’aujourd’hui comme d’hier, on peut tout bonnement le remarquer. Pour illustrations, Samuel ETO’O fils, l’ancien joueur du Cameroun et président de la FECAFOOT a eu un passé dur, difficile. Mais ayant la réussite comme seul projet, il n’avait pas croisé les bras face aux obstacles. Il avait misé sur sa dévotion et son abnégation. Il avait travaillé sans relâche son talent de footballeur pour mériter aujourd’hui cette place. C’est le cas de plein d’autres joueurs comme Lionel Messi, Cristiano Ronaldo, et que sais- je encore !

On peut donc, par-là, comprendre que pour réussir, il faut être d’abord très déterminé et travailler sans perdre de vue l’essentiel, sans faire preuve de superficialité, sans exclure la saveur épistémologique, sans chercher à fuir la science-fiction. Mais en ayant l’humble désir de partager l’expérience vécue en demeurant perpétuellement en quête de la vérité, source vivifiante de liberté, en aiguisant un peu plus ce désir de tendre l’être autre que soi-même, en laissant se porter par l’émerveillement d’une présence autre que soi-même.

En s’ouvrant à une autre réalité édifiante que nos propres illusions parfois aveuglantes, en acceptant de se vider des paradigmes déterminants mon univers et mon histoire, en accueillant le renouveau comme une lumière éclairant mes idées préconçues, en me libérant de mes peurs et blessures sources de veines prisons, en laissant surgir et rayonner la bonté et le bien universel ferment du présent et de l’avenir de la joie et enfin, en répandant notre odeur de douceur et de simplicité pour réveiller en nous la vie de l’amour, pour inventer la liberté et la paix.

La réussite a plusieurs principes qu’il faut apprendre à suivre pour vivre heureux.

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