Le secret de la réussite

Il n’y a pas de réussite facile. Toute réussite nécessite des efforts, des peines, des tracasseries, des pleurs, des larmes… On ne réussit pas quand on a peur d’échouer. Il faut échouer dans la vie pour atteindre la perfection. Comme le dit Robert Kiyosaki, << L’échec inspire les gagnants et met en déroute les perdants>>.

En effet, comme il est dit dans la bible, l’homme doit manger à la sueur de son front. Personne ne lui donnera du pain et en même temps du beurre. Il doit d’abord chercher lui-même, soit du pain, soit du beurre pour espérer une quelconque main divine à sa rescousse. Où dans certains cas, chercher à lui seul les deux !

Avant de nous avancer sur la notion de réussite, il semble important de préciser deux choses. Tout d’abord, que la réussite peut varier d’une personne à une autre et que nous ne mettons pas tous la même chose derrière. Ensuite, il faut également préciser qu’il y a une nuance entre réussir sa vie et réussir dans la vie. Réussir dans la vie c’est réussir des projets ou des activités ou bien réussir des œuvres. Mais réussir sa vie c’est être heureux en accomplissant le bonheur intérieur, c’est atteindre son épanouissement psychologique, c’est réellement gagné la paix du cœur et la quiétude de l’être intérieur.

En effet, la réussite est tout un processus. J’ai mis beaucoup de temps pour le comprendre. En fait, ” comment réussir?” C’est probablement la même question qui taraude l’esprit de plus d’une personne comme cette foule immense de jeunes avides de la course effrénée à l’argent obtenu sans moindre effort personnel, rêve au gain facile, à une vie luxueuse et confortable.

J’ai toujours pensé que la réussite était impossible pour moi et donc que c’est l’autre qui est capable et pourrait m’apporter aide, assistance, secours. C’est l’homme faiseur de miracle qui est capable des choses aussi extraordinaires que les plus ordinaires. J’ai toujours de multiples raisons de croire que je n’ai pas les moyens et que je ne suis pas dans les meilleures conditions ou les plus favorables. En bref, que je ne suis pas dans les bonnes grâces.

C’est bien une illusion de croire que la clé de la réussite est l’apanage d’une élite tombée du ciel. Alors que je me faisais du mal constamment à chaque instant à l’idée que je n’ai personne, que je suis pauvre, que Dieu va m’envoyer des bienfaiteurs ou bienfaitrices et donc la réussite viendra du dehors. Mais hélas, je suis en train de m’égarer, de m’éloigner de la réalité. De fait, je suis en train de perdre et de me tuer à petit coup.

Pas de réussite en-dehors de moi-même. C’est d’abord moi le moteur de ma propre réussite. Comme une graine que le semeur sélectionne, travaille, nettoie, apprête pour mettre en terre en temps voulu, Dieu a déjà mis en moi tout ce qu’il fallait pour germer, croître, fleurir et produire beaucoup de bons fruits. Je dois penser avec ma tête que réussir est possible et que j’en suis capable. Je m’efforce de trouver et de prononcer les propos et les paroles qui font réussir. Je dois pouvoir y croire de tout mon cœur que je peux réussir. Il faut que je vive cette réalité qu’est la réussite. Mes actes et mes gestes doivent être décisifs dans ce combat contre la vie.

La réussite est pour moi. C’est fait pour moi le vivant. Pour réussir, il faut vivre. Pour réussir, il faut le vouloir et surtout le désirer ardemment, le vivre dans tout son être pour le devenir en réalité.

Dans le monde du sport d’aujourd’hui comme d’hier, on peut tout bonnement le remarquer. Pour illustrations, Samuel ETO’O fils, l’ancien joueur du Cameroun et président de la FECAFOOT a eu un passé dur, difficile. Mais ayant la réussite comme seul projet, il n’avait pas croisé les bras face aux obstacles. Il avait misé sur sa dévotion et son abnégation. Il avait travaillé sans relâche son talent de footballeur pour mériter aujourd’hui cette place. C’est le cas de plein d’autres joueurs comme Lionel Messi, Cristiano Ronaldo, et que sais- je encore !

On peut donc, par-là, comprendre que pour réussir, il faut être d’abord très déterminé et travailler sans perdre de vue l’essentiel, sans faire preuve de superficialité, sans exclure la saveur épistémologique, sans chercher à fuir la science-fiction. Mais en ayant l’humble désir de partager l’expérience vécue en demeurant perpétuellement en quête de la vérité, source vivifiante de liberté, en aiguisant un peu plus ce désir de tendre l’être autre que soi-même, en laissant se porter par l’émerveillement d’une présence autre que soi-même.

En s’ouvrant à une autre réalité édifiante que nos propres illusions parfois aveuglantes, en acceptant de se vider des paradigmes déterminants mon univers et mon histoire, en accueillant le renouveau comme une lumière éclairant mes idées préconçues, en me libérant de mes peurs et blessures sources de veines prisons, en laissant surgir et rayonner la bonté et le bien universel ferment du présent et de l’avenir de la joie et enfin, en répandant notre odeur de douceur et de simplicité pour réveiller en nous la vie de l’amour, pour inventer la liberté et la paix.

La réussite a plusieurs principes qu’il faut apprendre à suivre pour vivre heureux.

Le Comrades Marathon

Une autre initiation dans la jungle

Courir est aussi un art et s’apprend comme tous les métiers. Les athlètes ont besoin de participer à différents marathons pour grandir et évoluer dans leur carrière. Chaque marathon avec ses exigences et sa particularité. Il y a certains qui ne nous demandent pas trop d’efforts mais il y en a d’autres qui nous demandent de dépasser montagnes et vallées quand on ambitionne réaliser un bon exploit. Dans cet article, nous parlerons du marathon Comrades, un marathon, parmi tant d’autres, qui nous initie à la jungle à travers sa grandeur.

En effet, le Comrades Marathon (Marathon des camarades) est un ultra-marathon d’environ 89 kilomètres qui se court chaque année dans la province du KwaZulu-Natal en Afrique du Sud, entre les villes de Durban et Pietermaritzburg. C’est la plus ancienne course d’ultra-marathon du monde. Il rassemble 84 nationalités et 20.000 personnes environ sur la course.

Tout le mérite de parler de la jungle ici, c’est le caractère qui fait peur, stress, courage, persévérance. C’est ma première édition et l’organisation en est à sa 96 édition. C’est parce que le Comrades marathon est très rébarbatif et donc il faut connaître le milieu, comment poser les pas ; c’est-à-dire comment s’entraîner. Il y a beaucoup de côtes ou montées, non seulement on apprend à monter sur ces côtes mais on apprend aussi à descendre, à comment manger (la quantité d’eau, de jus, de nourriture à consommer sur chaque kilomètre du début de la course jusqu’à la fin). Aussi, il faut apprendre à s’habiller de manière adéquate pour être totalement libre dans sa course.

Brève histoire du Comrades marathon :

Le Marathon Comrades entre Durban et Pietermaritzburg a commencé comme un hommage aux soldats sud-africains qui ont perdu la vie pendant la première Guerre mondiale. Depuis lors, le marathon est devenu une longue course sud-africaine de légende et sa popularité comme un ultra-marathon s’est répandue dans le monde entier. Slendern, c’est le lieu de résidence des athlètes, près de Durban. Aujourd’hui, c’est le lieu de retrait de dossard à Durban. La course commence à 5h30mn derrière Pietermaritzburg dans la ville de Durban.

Cette année, le marathon s’est déroulé le 11 juin 2023 et a connu la participation de trois prêtres Oblats de Saint François de Sales, le père Koos qui en est à 17 médailles, le père Guillaume ayant actuellement 16 médailles et le père Daniel 1 médaille. La course est ascendante une année et descendante une autre année. Ce qui est différent d’une épreuve marathon et d’un Comrades marathon, c’est le dénivelé : c’est-à-dire la distance du plus bas au plus haut de la montée: On parle de dénivelé positif et 100m de dénivelé positif équivaut à 1km sur un marathon plat. Ici, c’est un autre type d’entraînement pour travailler la descente et la montée.

Pour tous les détails techniques et l’expérience acquise, on a besoin d’un guide, c’est-à-dire un accompagnateur. Son rôle c’est de marcher avec le sujet au début. Il lui explique le pourquoi des choses et le comment des faits. Il lui dit par exemple Comment prier, Comment écouter son corps et les autres, comment boire, Comment manger, Comment respirer, Comment aller vite, Comment ralentir sur le circuit, Comment entamer une descente ou une montée, Comment dormir, Comment récupérer, Comment garder la pensée positive, c’est-à-dire la psychologie positive sur les épreuves de telle envergure, et Comment se faire plaisir ?

C’est à partir de tout ça que commence l’expérience personnelle et propre du sujet. Parce qu’il commence par se découvrir et sait désormais qui il est. En général, pour réussir une entreprise, on a toujours besoin d’un coach spécialisé dans le domaine où l’on entend exercer. Pour être qualifié, le dernier ou la dernière doit finir sa course de 90 km en 12h au plus tard sinon elle ou il ne sera pas qualifié. Le record homme (meilleur temps) est de 5h 18mn 19s depuis 2016 et le record dame (meilleur temps) est de 5h 54mn 43s depuis 1989. À cet effet, le 1er ou la 1ère prendra R500.000 Sud Africain, cela fait 16 279 804,09 Franc CFA. Les 10 premières dames et 10 premiers hommes ont une médaille d’or. Pour avoir la médaille d’argent, il faut courir en 7h ou moins, et pour avoir la médaille de bronze il faut courir en 10h ou moins.

Dans ce milieu, il y a un maître et derrière lui des disciples comme Jésus dans la Bible, on retrouve dans ce lieu une communication spéciale avec un langage codifié très spécifique et particulier à chaque culture et peuple, il y a également une marnière de marcher, un code de la circulation, une façon de conduire. La nourriture est sacrée, on mange ce qui est adapté à son état de vie. C’est pareil pour ce qu’on doit voir.

C’est un peu pareil dans l’entraînement pour embrasser un ultra marathon comme le Comrades. Après avoir fait toutes les courses (42,195km ; 90km ; 100km et 160km), mon coach, le père Guillaume, a décidé de me faire l’initiation à l’ultra marathon. La première des choses dans la préparation lointaine, c’est qu’il m’a préparé un planning d’entraînement. Il faut courir, il faut marcher, il faut faire des séances de côtes, des séances de musculation et le temps de repos.

En fait tout est suivi de près. Qu’est que je bois et je mange sur chaque distance, quels sont les ressentis, c’est-à-dire écouter ce que dit le corps, trop mal ? Trop fatigué ? Trop déshydraté ? Blessé ? Déchu ? Ici le mot “écouter” donne tout son sens à l’obéissance.

De fait, on a besoin de s’écouter pour se connaître, pour connaître les autres, pour s’aligner avec soi-même et pour s’ajuster aux autres. Le succès, la réussite et la victoire passent par cette obéissance bienfaitrice. Qui doit, n’est-ce pas, s’accompagner de patience, d’humilité et de douceur.

Le voyage approche, il faut le billet d’avion, il faut réunir les pièces (pièces d’identité, passeport, les vaccinations). Une fois le vol décolle, il faut réussir le défi de l’anglais puisque nous allons en Afrique du Sud. Tous ceux et celles que vous rencontrez vous parlent anglais et tout est écrit en anglais. Et surtout à l’aéroport, il faut être bien éveillé et dynamique, très prudent pour suivre attentivement les consignes pour ne pas rater le vol.

En Afrique du Sud, je découvre l’histoire de l’apartheid.

L’apartheid était une politique de « développement séparé » affectant, selon des critères raciaux ou ethniques, les populations d’Afrique du Sud concernées dans des zones géographiques déterminées. Il fut conceptualisé et introduit à partir de 1948 en Afrique du Sud par le Parti national, puis aboli le 30 juin 1991. C’est là que je vois le quartier des Blancs à part, le quartier des métisses à part, le quartier des Noirs à part. Selon les quartiers, il est très dangereux de sortir tout seul même en plein jour. Soit on vous poignarde, soit on vous tire dessus.

En ce qui concerne mon séjour à Pretoria, nous étions accueillis à l’aéroport et conduits en communauté par nos pères. On était en toute sécurité. Pour nos entraînements, l’hiver dictait ses lois et donc mon coach sportif me faisait passer dans les rues où il s’entraînait sur de vraies montées. Nous avons fait des entraînements de 50km et plus et dans les jours plus proches de la course, on faisait les sorties d’entretien : 10km, 5km. Il fallait boire minimum 5 L d’eau par jour, il fallait bien manger (potassium, calcium, magnésium.) ; Il fallait aussi beaucoup prier, dire la messe et méditer, Contempler et enfin dormir.

Mon coach sportif m’a fait visiter les lieux publics : La présidence, l’Assemblée nationale, le séminaire national, les églises, les supermarchés vraiment énormes, les écoles et universités, Visiter des familles, Visiter les stades, des prisons, la police et les hôpitaux. On a quitté Pretoria pour Durban, le lieu de l’événement. On a retiré les dossards. Nous avons rencontré une coach mentale (psychologue) qui nous a encouragé à bien finir. On nous donne 12 h au plus pour finir la course afin de valider notre billet de qualification.

L’événement Comrades marathon est porteur d’un sens spirituel très profond. Les natifs de ce pays commémorent la mémoire de leurs ancêtres combattus en période de l’apartheid. Courir une grande distance est une épreuve nous invitant à choisir la vie plus que la mort, à choisir le bien et à résister au mal, à se rendre compte que le bonheur, la liberté, la paix, la joie s’obtiennent lorsqu’on prend sa vie au sérieux et qu’ on accepte de voir la réalité en face.

L’une des choses que je vois mon coach faire, chaque fois qu’il veut courir les longues distances est qu’il a son chapelet en main et là, il prie pour le monde, la conversion des cœurs afin que l’Africain prenne son destin en main. Il prie pour les cas les plus difficiles, communier aux souffrances de ceux et celles qui souffrent terriblement, les âmes que l’église lui a confiées.

Les grandes courses sont comme un pèlerinage où l’on apporte des intentions particulières dans notre cœur et on prie pour cela.

Comme certains chrétiens le font notamment sur le marathon international du Beaujolais. Là par exemple, les hommes et femmes de bonne volonté acceptent de porter une intention de prière que la paroisse leur a confiée et courent avec.

Nous sommes tous frères et quand un frère a besoin de soutien spirituel on le lui apporte. Ainsi on peut compter les uns sur les autres. Plus de Blancs à part, plus de Noirs à part. Nous sommes tous créés à l’image et à la ressemblance de Dieu. Et on peut se dire mutuellement tu as du prix aux yeux de Dieu.

Et Dieu t’aime tel que tu es.

L’homme est esprit, âme et corps.

Rappelons-nous cela de temps en temps.

Dieu veut l’unité du cosmos, l’harmonie dans la création et l’amour fraternel qui doit faire vibrer les cœurs comme on court ensemble ; cela se réalise dans le rythme des pas et les respirations comme souffle de l’esprit.

La course à pied est comme un mystère divin.

 

Le Comrades marathon est l’un des plus beaux marathons au monde. Il nous fait travailler dans un milieu pas comme les autres, nous rend très compétitifs en renforçant notre niveau athlétique. Tant qu’il y a la vie, nous n’arrêterons pas de courir.

Juste un marathon pour sauver un peuple

Si tu veux courir, cours un kilomètre. Si tu veux changer ta vie, cours un marathon, Emil Zatopek

L’ Afrque du Sud, à l’instar des autres pays du monde, a également mis la main dans la sauce pour faire du sport un mobile phare du développement. Ayant compris depuis bien des années le rôle fondamental que la course à pied joue pour le bien être physique, moral et mental des populations, il organise plusieurs marathons chaque année. Parmi les différents marathons organisés par ces Sud-Africains, le Comrades Marathon occupe une place très prépondérante.

En effet, le Comrades Marathon (Marathon des camarades) est un ultra-marathon d’environ 89 kilomètres qui se court chaque année dans la province du KwaZulu-Natal en Afrique du Sud, entre les villes de Durban et Pietermaritzburg. C’est la plus ancienne course d’ultra-marathon du monde. Créé en 1921 par Comrades Marathon Association ( CMA), il est organisé annuellement entre mai et Juin. Il réunit non seulement des athlètes amateurs mais également des professionnels. Le tenant du titre masculin est Tete Dijana et celui féminin est Alexandra Morozova.

Ensuite, le plus titré de la compétition masculine est Bruce Fordyce (09 titres) et Elena Nurgalieva tient la tête quant à la compétition féminine. Par ailleurs, Il faut noter que le premier de cette année dans la catégorie homme a fait 5h13mn et la première de la catégorie femme 5h18mn.

Enfin, comme courir n’est pas chose aisée, la fatigue et l’épuisement font que le lendemain tout le monde marche comme quelqu’un de castré.

Le sport, notamment l’athlétisme, renforce les aptitudes humaines et confère à l’humain les jambes qu’il faut pour marcher sur la route du bien-être et de l’équilibre durable.

Cette année, le père Guillaume KAMBOUNON, religieux et prêtre Oblat de Saint François de Sales, fondateur du marathon Saint François de Sales, le père Daniel coach sportif, religieux et prêtre Oblat de Saint François de Sales aussi, est à sa première participation pendant que le père Guillaume ayant déjà participé à 255 marathon au moins et tend vers sa vingtième participation de comrades marathon, ensemble avec un autre père Oblat de Saint François de Sales du nom de Koos, il est sud-africain. Ce fut la Trinité des pères OSFS sur le Comrades Marathon en Afrique du Sud.

Le prochain article sportif nous donnera plus de détails sur cette nouvelle initiation au ultra marathon.

« Le corps d’un athlète et l’âme d’un sage, voilà ce qu’il faut pour être heureux (…) » dixit Voltaire, philosophe des Lumières.   

     Lorsqu’on pratique une activité sportive, le corps secrète des hormones qui permettent de réduire le stress, d’améliorer la qualité du sommeil, de diminuer les douleurs. En bref, le sport est un antidépresseur. Il existe différents types de sport : la gymnastique, le basketball, le handball, le volleyball, le hockey, le rugby, l’athlétisme… Nous allons nous intéresser ici à l’athlétisme. Qu’est-ce que L’athlétisme ?

L’athlétisme, encore appelé la course à pied, est un ensemble d’épreuves sportives codifiées comprenant les courses, les sauts, les lancers, les épreuves combinées et la marche. Il y a deux types de personnes pratiquant ce sport : les professionnels et les amateurs.

Quelle différence peut-on faire entre un amateur et un professionnel dans la course à pied ?

Par professionnel, on entend celui qui fait de ce sport son métier et s’y consacre. Autrement dit, il s’entraîne pour donner le meilleur de lui-même. L’amateur quant à lui, est toute personne qui se livre à cette activité en dehors de son cadre professionnel, généralement sans rémunération, et dont la motivation ressort essentiellement de la passion.

Notons que du point de vue général, le professionnel et l’amateur se distinguent sur plusieurs plans.

D’abord, le temps d’entraînement et la rénumération sont les premiers éléments sur lesquels l’on se base généralement pour établir une différence entre ces deux catégories d’athlètes.

En effet, sur le plan de l’entraînement, on peut constater que le professionnel s’entraîne régulièrement et rigoureusement tandis que l’amateur s’entraîne quand il veut, une fois en passant sans aucune contrainte. Il en ressort donc que c’est l’entraînement qui fait de l’athlète un professionnel.

Sur le plan de la rémunération aussi, le professionnel peut gagner des milliards. Il participe aux jeux olympiques pour représenter son pays et se faire connaître encore plus, il est célèbre et reconnu pour son métier, sa profession. Le sport est alors un moyen lucratif pour ce dernier. L’amateur, lui, le fait juste pour son bien être. Il n’est pas obligé de le faire et il n’y gagne rien comme rémunération. On peut alors dire que le sport est en même temps une passion et un gagne-pain pour le professionnel alors qu’il n’est que pur plaisir et avant tout, une passion pour l’amateur.

Cependant, il est aussi important voire indispensable de voir d’un autre côté que certains autres éléments justifient mieux cette différence.

Ainsi, on peut comprendre que ce n’est pas le nombre d’heures d’entraînement qui fait forcément d’un athlète un professionnel car beaucoup d’amateurs consacrent +12h par semaine à leur sport. Ce n’est pas aussi forcément la rémunération. En dehors des quelques stars de la discipline, la course à pied est un sport avec très peu de moyens. Ce n’est pas le matériel. La course est l’un des rares sports où un débutant peut s’équiper exactement comme un champion olympique.

La vraie différence c’est que l’amateur a 1000 autres sollicitations dans sa journée, les 50 mails qui l’attendent, la réunion du lendemain à préparer, le ménage et les courses à faire.  Même si ce n’est pas fatiguant physiquement, ça rajoute une grosse charge mentale.

Pour les professionnels, c’est tout l’inverse. Ils ont le luxe de n’avoir aucune autre préoccupation que leur entraînement, Ils n’ont pas besoin d’adapter leur entraînement à leur vie. Au contraire, c’est leur vie et tout leur entourage qui s’adaptent à leur entraînement.

Le professionnel est entouré par un bon staff Kiné, diététicienne nutritionniste, cardiologue, dermatologue, coach sportif, coach mental, l’agent pour négocier les voyages et compétitions, le temps de repos et la liste est loin d’être exhaustive. C’est un privilège qu’ils ont mérité grâce à leurs performances, on ne dira pas le contraire. Mais c’est pour ça qu’on n’a pas moins de respect pour un amateur qui boucle le marathon en 3h30 en travaillant 50h par semaine à côté que pour un professionnel qui termine la même distance en 2h05.

Dès lors, ce qui relie ces deux types d’athlètes, c’est qu’ils le font grâce à la passion et aussi pour leur bien être. Le sport est donc un moyen incontournable pour être en bonne santé. Le sport, notamment l’athlétisme dynamise le corps et travaille l’ensemble des muscles abdominaux. Jean Giraudoux dira qu’il n’est pas rare qu’un non sportif et un sportif meurent au même âge: mais celui-là a vécu en état de conservation et l’autre en état de vie. Cela voudra dire que l’athlétisme, même s’il ne garantit pas la longévité, procure une excellente santé pour celui qui le pratique.

 

Pousser la femme africaine au sport pour la mettre plus en valeur

Oui, les femmes en ont vraiment besoin. Les femmes africaines ont des atouts indéniables que nous devons valoriser. Et ceci doit passer par des plans stratégiques dans tous les domaines où elles se font rares. Le sport en est un exemple manifeste.

La femme, on le sait, a encore besoin d’être plus présente dans certains domaines de la vie. Il n’est plus un secret pour personne de savoir qu’elles n’ont pas pour habitude de faire des activités physiques qui nécessitent beaucoup d’énergies en dehors du foyer familial

Par ailleurs, il faut voir qu’elles ne sont plus désormais les seules porteuses de leur voix.  Certains hommes contribuent fortement à leur valorisation grâce à de nobles initiatives

Dans le souci de corriger donc bon nombre de choses, et afin de donner le goût du sport aux femmes, le club 5S dit Sport Santé Solidarité Spiritualité Salésienne a été fondé par le Père Guillaume depuis 2012. Ce club est reconnu par la fédération et travaille fortement depuis une décennie à la valorisation de la femme africaine (maman). Il permet à celles-ci de se retrouver, de prendre soin de leurs esprits, de leurs corps et âmes par le biais de l’activité physique et la vie spirituelle. Aussi, pour qu’elles puissent continuer à s’occuper de leurs enfants et de leurs maris avec une plus grande énergie ; et ainsi vivre le sport de manière familiale.

La particularité de cette édition c’est la célébration du bicentenaire des filles de la charité du sacré Coeur de Jésus, il s’agit des sœurs dont l’anniversaire de leur congrégation coïncide avec l’événement. Au lieu de 8 mars journée mondiale de la femme, le marathon a été reporté au 1er mai vu que les deux événements vont de pairs.

Voici quelques images

 

Courir, nous n’allons pas arrêter de le faire

 

Si cette activité nécessite beaucoup d’efforts physiques au risque de voir certaines personnes la délaisser, il faut admettre que beaucoup d’avantages l’entourent. Le sport est au cœur de la vie et est un pont vers les relations humaines solides et durables. C’est ce que nous avons compris depuis des décennies et pour cette raison, nous ne manquons plus à aucune occasion sportive.

En effet, en dehors du marathon Saint- François de Sales qui anime l’arène sportif chaque année, il y a d’autres marathons comme le marathon international du Beaujolais et celui du lac D’Annecy qui également ne ménagent aucun effort pour montrer aux participants les vertus de la course à pieds. Il faut dire que le marathon du Beaujolais est une grande fête sportive de la région qui rassemble plus de 20.000 participants chaque année. Bien plus qu’une simple course, c’est une invitation au partage et à la joie de vivre pour que les valeurs de l’amitié et de la fraternité soient connues de tous.

Ainsi, toujours comme pour sacrifier à la tradition, le samedi 15 avril dernier, le marathon Saint- François de Sales a exposé son stand sur le marathon du lac D’Annecy en Haute Savoie en France. Ceci nous a permis, mon supérieur le Père Guillaume et moi de courir sur 42,195km. Déjà à 8h30, le son de cloche de la course a été lancé. Une course qui a réuni plus de 50 nationalités et environ 4000 coureurs sur cette épreuve. Ce fut une occasion mémorable, très riche qui apportera certainement plus de souffle à certaines vies.

Le marathon Saint- François de Sales, le marathon du Beaujolais et celui du lac D’Annecy essaient de travailler en synergie d’action pour l’atteinte commun des objectifs : mettre le sport au centre de l’enseignement des valeurs de l’orthodoxie. Quoi de plus merveilleux !

MARATHON DU BEAUJOLAIS 2023

MARATHON DU LAC D’ANNECY

Le Marathon du Lac d’Annecy a eu lieu le 16 avril 2023 en Haute Savoie en France. La course a été lancée à partir de 08h30min dans le froid glacial de la Haute Savoie, une région montagneuse où est basée l’une des communautés des Oblats de Saint François de Sales. Elle a connu la participation de plus de onze mille (11000) coureurs et coureuses représentant  plus de cinquante (50) nationalités.

                    

 Le Bénin a aussi été représenté valablement par la présence et la participation actives de nos pères Guillaume et Daniel, oblats de Saint François de Sales. Le Marathon de Saint François de Sales a exposé également son stand pour se présenter.  Vous pouvez voir ci-dessous quelques images.

      

VIVE LE SPORT !!!

VIVE LE MARATHON !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

“Le monde est né de l’amour, il est soutenu par l’amour, il va vers l’amour et entre dans l’amour”

MARATHON SALÉSIEN DE PARAKOU 15ème  ÉDITION

Thème : « le monde est né de l’amour, il est soutenu par l’amour, il va vers l’amour et entre dans l’amour » Saint François de Sales

Pourquoi avoir choisi ce thème pour la quinzième édition du marathon salésien de PARAKOU ?

Parce que le sport, c’est d’abord l’amour de soi, mais aussi l’amour de l’autre, pas celui dont attend de la compréhension, de la bienveillance, vraiment l’autre

  • Celui qui ne me ressemble pas ;
  • Celui qui ne pense pas comme moi ;
  • Celui qui ne croit pas en moi ;
  • Celui qui ne ressent pas les choses comme moi ;
  • Celui qui ne parle pas comme moi ;
  • Celui qui me dérange en quelque sorte ;

mais qui veut pratiquer la même activité que moi.

Sur le plan de la médecine, sport et amour sont faits pour s’entendre. Les mêmes hormones agissent que ce soit au lit ou chaussures de courses aux pieds.

  • L’adrénaline active la réponse de l’organisme face au stress.
  • L’ocytocine, hormone de l’attachement, de la tendresse mais aussi de la jalousie.
  • La sérotonine : hormone de la joie, de la bonne humeur, de la sensation de plénitude et de la satisfaction, c’est le meilleur antidépresseur.
  • L’endorphine : secrétée lors de l’effort physique ou au moment de l’orgasme, c’est un antidouleur. Il stimule la sensation de pleine euphorie.
  • La dopamine : hormone de la motivation, de la dépendance, de la récompense et de la sensation de bien-être.
  • La phényléthylamine : c’est le point commun entre sport, amour….et chocolat. C’est l’hormone du coup de foudre, de la passion, de l’extase.

Cependant, ni le sport ni l’amour ne se limitent au seul fait biologique. Ils sont soumis à différentes contraintes extérieures en particulier politiques, économiques.

En quoi un sport, comme le marathon salésien de PARAKOU peut-il être un vecteur d’amour et de partage ?

En tout !

Le sport, c’est le brassage des différents étages de la société, c’est le dépassement de soi, c’est le partage des valeurs, la passion, la joie. Quand on fait du sport et qu’on aime cela, c’est beaucoup de bonheur, tout cela peut contribuer à une belle construction de vie.

Nous avons dit en introduction que le sport c’est d’abord l’amour de soi. Chacun de nous vient au monde avec un capital santé. Il est différent pour chacun et cela nous n’y pouvons rien. Mais nous aimer, c’est de nous occuper de ce don de Dieu pour ne pas le perdre trop tôt. Pour y arriver, nous avons une arme extraordinaire : LE SPORT.

Au niveau de la santé physique

La pratique d’une activité physique régulière nous permet de lutter contre :

  • Le surpoids et les maladies métaboliques comme le diabète. Avoir une silhouette tonique et harmonieuse peut-être aussi un atout.
  • Les maladies cardiovasculaires : amélioration du fonctionnement cardiaque entrainant une diminution des risques cardiovasculaires ; réduction de 50% de l’hypertension artérielle.
  • Les cancers notamment des seins et du colon.

Au niveau de la santé mentale

L’activité physique contribue à une meilleure santé mentale :

  • Amélioration de la qualité du sommeil, moins de difficultés à l’endormissement et moins de réveils précoces ;
  • Lutte contre la dépression.

Au-delà de son effet tranquillisant, le sport permet aussi de faire une coupure avec le quotidien et d’oublier les petits tracas qui nous occupent habituellement l’esprit le temps de la pratique.

MARATHON SALÉSIEN DE PARAKOU 15ème ÉDITION

²

 

MARATHON SALÉSIEN DE PARAKOU 15ème  EDITION

Le Marathon Salésien de Parakou a eu lieu cette année, le samedi 11 février 2023 et a connus la participation de près de mille cent (1100) amoureux de la course à pieds. Comme chaque année depuis son initiation, l’évènement a réuni des athlètes venus de plusieurs pays du monde à savoir : le Togo, le Burkina Faso, la Cote d’ivoire, le Nigeria, le Congo, le Canada, la France, le Ghana,  l’Afrique du sud, la Belgique, la Colombie. Ainsi pour cette 15ème édition, le thème retenu est « Le monde est né de l’amour, il est soutenu par l’amour, il va vers l’amour et il entre dans l’amour » Saint François de Sales. L’exclusivité de cette année est le triple jubilé des 35 ans de présence des Oblats au Bénin, 400 ans de la mort de Saint François de Sales et 450 ans de la naissance de Sainte Jeanne de Chantale puis le prix courage, qui met en jeu deux billets d’avion Cotonou –Durban – Cotonou , pour les membres de nos forces de défenses et de sécurité, homme et dame qui termine le marathon en 4h chez les hommes et en 4h30 chez les femmes habillé en tenu de combat c’est-à-dire en ranger et treillis militaire.

 

 

Le vainqueur de cette édition 2023 sur les 42km 195 qui a débuté à 6h00 à BADEPKAROU, TABE Mohamed, l’emporte en 2h36’16’’. En deuxième et troisième positions nous avons respectivement RICHARD Kweitn qui a fait 2h37’34’’ et AZAGOUN Hospice qui termine la course en 2h46’46’’. Au niveau des dames, nous avons l’incontournable Bertille DJERIKOU qui l’emporte pour la quinzième fois en 2h59’12’’. Elle  précède Justine BALLO, 2ème en 3h29’58’’ et Nadège Reine EKE, 3ème   en 3h52’43’’.

 

                                         

Ensuite sur les 21km 100 qui a débuté à 8h30 à hauteur de l’église Catholique Saint François de Sales d’OKEDAMA, le vainqueur YANI Yatto, l’emporte en 1h14’38”.  Le 2ème YANKORA Salifou termine en 1h18’45” et le 3ème BAGNAN ABDOU Lafirou termine en 1h22’31’’. Du côté des dames,  KOTO Kadidiatou, ROU GUERE Yérima et SABI Mariam  ont terminé respectivement en 1h41’34”, 1h46’11” et 1h48’55”.

 

       

 

Au niveau des 10km qui a débuté à 8h30 à hauteur de l’église Catholique Saint François de Sales d’OKEDAMA, AZONHIN Sylvain, SOUMANOU Karim, ALLOKPON Bill Arthur terminent respectivement la course en 33’07″2, 33’08″00  et 34’27”59. Du côté des dames, DOUABO Josiane, WOROU Merveille, ALLI Koudourath terminent respectivement la course en 35’12”53, 36’28”32 et 36’35”63.

 

 

 

Enfin au niveau des 5km qui a débuté à 9h au niveau du rond-point situé entre l’école MONTEIGNE et le CHD, NAMBOUA B. Barnabé, BAMBO Innocent, OGUELE A. L. Ismaël ont terminé respectivement la course en 21’11”23, 21’12”07 et 21’13”66. Du côté des dames, SOUMAILA Mouinatou, TCHEKO Denise et ELEGBO Henriane ont terminé la course en 24’02”33, 25’39”22 et 25’47”22.

 

    

 

Par ailleurs il faut noter que personne n’a pu remporter le prix courage. Néanmoins la 15ème édition du Marathon Salésien de Parakou s’est terminée sur une bonne ambiance entre la distribution des médailles, sandwish, bissap à chaque athlète au Salésianum de BAKA lieu d’arrivé du Marathon et la distribution des prix, des trophées, des enveloppes financières et pleins de cadeaux sportifs aux athlètes primés pour chaque distance.

 

  

 

Enfin nous ne pourrions finir sans exprimer notre profonde gratitude et reconnaissance à tous les organisateurs et organisatrices à divers niveaux pour avoir pris part à la bonne réussite de l’évènement.  Ainsi que les partenaires et sponsors qui œuvrent toujours pour le bon déroulement de l’évènement, notamment les Oblats de Saints François de Sales  pour l’initiative et le soutien financier, humain et le savoir – faire de ce projet qui fête 15 années consécutives. Nous remercions également la Bank Of Africa qui ne lésine pas sur les moyens financiers pour la bonne réussite de l’évènement depuis des années et nous espérons encore plus d’apport divers vers l’édition 2024.  Un grand merci à l’ONG OLA AFRICA, à la Clinique ZINFLOU et son équipe.  Nous disons merci aussi aux communautés religieuses qui ont tenu les points d’eau, notamment les sœurs Consolata, les sœurs MCSC, les sœurs SMMI, les sœurs de la Visitation, les sœurs Dominicaines et les sœurs Immaculée Conception. Un grand merci aux communautés ecclésiales de BAKPEROU, de la paroisse de Saint François de Sales, de l’Aumônerie Universitaire Saint Augustin de Parakou, du Centre Pastorale Guy RIOBE et tous les curés de la Ville de Parakou et à sa tête l’Archevêque, Monseigneur Pascal N’KOUE. Nous exprimons notre profonde gratitude à l’endroit de tous les acteurs et actrices qui ont concourus à la réussite de ce jour, notamment les forces de défenses, de sécurité qui avaient à leur tête le commissaire EGBLEKADJA, le CC de la ville de Parakou ; et l’ensemble des autres forces venues d’un peu partout.  Nous exprimons notre reconnaissance envers le Préfet de département du BORGOU et son Secrétaire Général qui étaient présent aux côtés des athlètes et ont promis de mettre eux même le maillot l’année prochaine sur les 21km100 et pourquoi pas plus. Un sincère merci au Maire de la ville de Parakou qui s’est déplacé à 5h30 du matin pour venir soutenir les vaillants athlètes et lancer la distance olympique des 42km195 au côté du Directeur de la Bank of Africa Bénin. Nous ne pouvons finir sans remerciez les médias de la ville de Parakou, notamment Ortb, Daïbi info, Arzèkè FM, Deeman Radio, Fraternité FM, E-télé, Radio Maranatha, UP FM, Fraternité FM, Urban FM, Daabaru, pour le travail de communication super et de sensibilisation de la population à l’importance du sport, le sport, le sport! Pour une meilleure qualité de vie… indépendamment de l’âge.

Infiniment merci à tous et à toutes ; et que le Seigneur vous le rende au-delà de vos attentes.

Rendez-vous à la 16ème édition du Marathon Salésien de Parakou le 10 février 2024 avec pour le thème « La nature est belle pour nous dire qu’elle vient de Dieu, mais elle a des défauts pour nous rappeler qu’elle n’est pas Dieu » Saint François de Sales.

 

 

 

 

 

Créer d’« autres lieux », où se vive la logique évangélique du don…

 

Créer d’« autres lieux », où se vive la logique évangélique du don, de la fraternité, de l’accueil de la diversité, de l’amour réciproque.

Assemblée générale des Oblats de St François de Sales, le mardi 27 décembre 2023. Elle était générale, même si tous n’étaient pas présents pour diverses raisons. Elle était générale même s’il a fallu utiliser une prothèse , visioconférence” car c’était bien l’assemblée générales des OSFS de France et d’Afrique de l’Ouest !
Continuer la lecture de « Créer d’« autres lieux », où se vive la logique évangélique du don… »