MON REVE : REUSSI MON MARATHON

 

Beaucoup de personnes s’évertuent pour réussir la 16ème édition du Marathon Saint François de Sales. Et moi-même, je fais partie de ces gens. J’aimerais savoir comment éviter les crampes.

Commençons par qui peut avoir des crampes, qu’est-ce qu’une crampe ? et comment l’éviter ?

  • Qui est-ce qui peut avoir des crampes ?

Notons que les crampes musculaires constituent un problème courant, le plus souvent négligeable au Bénin. Les spécialistes disent qu’elles sont plus fréquentes chez les femmes enceintes, les personnes âgées et enfin les sportifs.

  • Comment ça se manifestent-elles ?

En fait, les crampes musculaires sont caractérisées par une contraction douloureuse soudaine et involontaire d’un ou plusieurs muscles.

De ce qui précède, nous retenons qu’une crampe est une contraction musculaire involontaire, visible, très douloureuse, localisée à un muscle ou parfois un groupe de muscles.

  • Quels sont les muscles les plus souvent atteints par les crampes ?

Les membres inférieurs sont les parties les plus attaqués par les crampes. Par exemple les crampes musculaires apparaissent au niveau du pieds, du mollet ou de la cuisse.

  • Quand est – ce qu’on l’observe ?

Les crampes musculaires surviennent le jour, souvent après une activité physique inhabituelle ou parfois la nuit au repos durant le sommeil.

Au niveau des membres supérieurs, nous pouvons avoir des crampes des mains. On parle de crampe de l’ECRIVAIN : elles peuvent arriver suite aux efforts prolongés pendant plusieurs minutes et heures de travail avec les mains. Nous pensons notamment aux écrivains et musiciens.

  • Est – ce qu’il y a des symptômes qui annoncent les crampes musculaires ?

Nous remarquons que les crampes musculaires débutent brutalement sans aucun symptôme annonciateur. On constate que durant la crampe, le muscle atteint est douloureux, raide et même déformé. Lors de la palpation, le muscle est contracté et très sensible.

  • Qu’est – ce qui peut entrainer la crampe ?

Une posture anormale peut être responsable d’une crampe.

  • Combien de temps dure une crampe musculaire ?

La crampe disparait généralement au bout de quelques minutes (en général moins de 15 minutes). Elle peut revenir plusieurs fois et rend le muscle très sensible.

  • Pourquoi les crampes musculaires ?

La crampe est secondaire à une augmentation de l’excitabilité des nerfs des muscles du squelette conduisant à leur contraction involontaire et brutale.  Alors un déséquilibre, en eau et sels minéraux, des cellules musculaires et une perturbation de la commande nerveuse jouent un rôle dans le déclenchement du processus. Nous proposons cet article pour aider nos amis qui accordent peu d’importance aux consultations chez le médecin. Mais pas pour des gens qui ne vont pas chez le médecin par orgueil ou par entêtement ; il y en a qui ont le désir et la volonté de rencontrer un spécialiste mais faute de moyens n’y arrive pas. Alors grâce à cet article, ils pourront s’ajouter à la vérité.

Il faut prendre l’habitude de prendre des informations sûres avant de s’engager dans une aventure sérieuse comme la course à pieds hors stade.

Seulement quelques jours nous séparent du Marathon Saint François de Sales.

Alors prenons le temps de la préparation. Il est bon à savoir que bien manger, bien boire, bien dormir, bien s’entraîner, bien récupérer et être de bonne humeur sont autant de facteurs favorisant une course bien réussie.

Père Daniel D.

Marathon Saint François de Sales, 16ème édition

La 16ème édition du Marathon Salésien aura lieu le Samedi 10 février 2024 sur le thème « La nature est belle pour nous dire qu’elle vient de Dieu, mais elle a des défauts pour nous dire qu’elle n’est pas Dieu », Saint François de Sales.

Les inscriptions sont déjà ouvertes et se poursuivent sur nos lieux d’inscriptions qui sont la paroisse Saint François de Sales d’Okédama, la paroisse Universitaire Saint Augustin et le Centre Pastorale Guy Riobe. Également en ligne sur le site du marathon https://desaleswa.org/marathons-salésiens. Les tarifs de cette édition sont :

  • Pour les nationaux
  • 195km = 5000f
  • 100km = 4000f
  • 10km = 3000f
  • 5km = 3000f
  • Pour les internationaux
  • 42,195km = 50€
  • 21,100km = 25€
  • 10km = 17€
  • 5km = 10€

Mise à part, le changement des prix, cette édition a une autre particularité. Le circuit des 5km et 10km se fera pour cette édition à l’intérieur du village BAKA.

L’exclusivité de cette 16ème édition du marathon salésien de Parakou est :

  • Prendre soin du corps pour que l’esprit trouve du plaisir à y habiter ;
  • Prendre soin de notre cadre de vie que Dieu nous a confiés.

Conférence de lancement du marathon 16ème édition

La conférence a eu lieu le Mercredi 08 Novembre 2023 dans l’une des salles du Complexe Catholique Saint François de Sales sise à OKEDAMA. Elle a connu la participation d’une quarantaine de personnes.

La conférence débuta à 17h42 par la prière dirigée par le Père Luc. Cette conférence fut dirigée par cinq intervenants dont le coordonnateur en la personne du Père Daniel, le conférencier le Père Luc, le Docteur ZINFLOU pour le volet Santé, le président de la ligue et enfin le représentant des forces de l’ordre.

Le thème du Marathon de la 16ème Edition, « La nature est belle pour nous dire qu’elle vient de Dieu mais elle a des défauts pour nous rappeler qu’elle n’est pas Dieu. », nous a été expliqué par le Père Luc premier intervenant de cette conférence. Il invite chaque marathonien et marathonienne, à travers le thème, à respecter la nature. De ce riche enseignement donné par le Père, nous devons retenir essentiellement qu’il faut être responsable envers la nature et garder cette dernière propre comme Dieu le désire.

Ensuite, le Docteur ZINFLOU a commencé son discours en citant deux responsables de l’UNESCO pour nous faire comprendre qu’il n’est pas bien de mettre le sport de coté au profit d’autres disciplines surtout pour les enfants qui grandiront en pensant que le sport n’est pas important. (Première citation de Mme Irina qui dit « L’éducation physique et le sport sont essentiels au développement de la jeunesse, à la santé, à la construction des sociétés plus résilientes et à la lutte contre la violence. » ; Deuxième citation de Mme Audrey, actuelle Direction des nations unies, qui dit « Les inégalités d’accès au sport, qu’elles soient sociales, qu’elles soient géographiques ou autres exacerbent toutes les vulnérabilités qui prennent racine dans les comptabilités »). Il dit également qu’à l’origine chacun à un capital santé mais qu’il a énormément de défaut s’il n’est pas entretenu, ce qui rejoint le thème de cette édition.

A la fin de son développement, il rappelle que le marathon se préparent en 8 à 20 semaines et nous montre comment préparer le marathon. Il faut avoir un équipement adéquat (basket, maillot), améliorer sa vitesse, s’alimenter correctement, faire de l’entrainement croisé et toujours regarder la météo du jour pour pourvoir adapter les temps d’entrainement afin de courir 40 à 50km par semaine. Le Docteur invite également chaque participant à faire sa visite médicale afin de savoir s’il peut participer et sur quelle distance il pourra courir.

Mr Jean, le président de la ligue nous donne les nouveaux tarifs pour les inscriptions du marathon de la 16ème  édition qui sont : les 42.195km à 5000f, les 21.100km à 4000f et les 5km et 10km à 3000f ; ces tarifs seront réduits de 500f pour les athlètes licenciés à la Fédération Béninoise d’Athlétisme. Il informe également que le circuit des 5km et 10km se fera pour cette édition à l’intérieur du village BAKA. Il invite toute la population à s’inscrire massivement dans le délai et réaffirme leur engagement à assurer leur poste d’officiel pour cette édition.

Le représentant des forces de l’ordre assure que l’évènement se déroulera comme les années précédentes en toute sécurité.

Pour commencer son développement, le père Daniel qui représentait le coordonnateur a dit ses remerciements à l’endroit de tous les acteurs de l’organisation du marathon. Il est revenu sur les prix des tarifs de cette édition en donnant quelques raisons qui ont motivé ces changements et sur le nouveau circuit des 5km et 10km. Il a expliqué l’objectif qui motive le thème de cette année qui est de prendre soin de la nature, de l’environnement qui nous entoure à Parakou, au Bénin et pourquoi pas dans toute l’Afrique entière.

Il a rappelé les lieux d’inscriptions du marathon qui sont la Paroisse Saint François de Sales à Okédama, le centre Pastorale Guy RIOBE, la paroisse universitaire, le collège les Hibiscus et le complexe Saint François de Sales pour les élèves. Ensuite il a apporté des éclaircissements aux points d’ombres des uns et des autres.

Enfin la conférence a pris fin sur le mot de lancement du père Daniel dans une ambiance conviviale à 18h56. Et tout le monde a partagé de l’igname frite et des beignets communément appelé au nord « doumdoum na colo » en dendi et au sud « ata pko tevi » en fon accompagné de la bière locale le « tchoukoutou »

Voici quelques images de la rencontre;

 

Bonne préparation du marathon et rendez-vous le Samedi 10 février 2024 !!!

La prière du marathonien ou la marathonienne

Merci Seigneur, parce que tu me permets de courir et tu ne m’abandonne pas au 35ème kilomètre du grand marathon de ma vie.

Merci Seigneur, pour la beauté de la course seul, sur les pistes, sur le chemin, sur les sentiers, dans les bois et au milieu des gens, dans le froid et la chaleur, sous le soleil et la nuit, sous la pluie et le vent.

Merci Seigneur, parce que tu es à côté de moi dans les moments de fatigue, quand la sueur brouille mon regard, que la fatigue me fait plier les jambes, je voudrais m’arrêter, que le désespoir me prive de l’espérance, mais les pensées positives me motivent. Grâce à toi, ma foi me porte et me transporte pour que j’aille de l’avant.

Merci Seigneur, pour ta présence, ‘’j’aime ta présence Jésus mon roi, Jésus mon bien aimé, prends moi dans tes bras d’amour, serre moi dans tes bras, elle me fait du bien, ta présence me rassure, lorsque je suis à bout de souffle, ta présence me rassure, lorsque je marche dans la vallé de la mort, je me sens perdu loin de toi mon Dieu, sans ton souffle ma vie n’a pas de sens, ta présence me bénit, ta présence est ma source de joie, ta présence est ma source de paix, ta présence me libère, ta présence me sauve’’.

Cette course que je fais avec humilité et passion, peur, doute, inquiétude, ma vulnérabilité, mes hauts et mes bas, mon histoire, mon passé et mon présent, Seigneur mon Roi, Toi le Tout Puissant, le Dieu des Miracles, l’alpha et l’oméga, cette course est une prière de louange et d’adoration à toi, que je répète aussi pendant les deniers, interminables, 195 mètres du marathon de ma vie.

Et je te rends grâce, Seigneur, pour les amis avec lesquels je partage ce moment unique de joie, de courir côte à côte sur le chemin des vivants.

Seigneur, en me faisant le signe de la croix, je suis sûr de la présence du Père, du Fils et du Saint Esprit, alors je commence ma course avec confiance qui fait remplir mon visage du sourire qui accompagnera mes foulées. Amen

Le sport nait dans le monde

Le sport fait partie de l’histoire de l’Humanité. Pour preuve, on en retrouve les traces 3500 ans avant JC sur le bassin méditerranéen, où, à l’époque déjà, des épreuves de course, de saut et de lancer avaient lieu. D’ailleurs, c’est notamment pour cette raison que l’on considère l’athlétisme comme l’une des plus vieilles disciplines sportives au monde.

Dans l’Antiquité, l’entraînement militaire, qui incluait du sport, allait de pair avec le développement des qualités physiques des guerriers. Puis, à l’époque romaine, sont bâtis stades et arènes, où se déroulent courses de chars et combats. Au Moyen-Age, les joutes équestres et les tournois sont réguliers, tandis qu’avant la Révolution, le tir à l’arc, l’escrime, la lutte, les jeux de quille ou encore les sports hippiques voient le jour. Le jeu de paume, qui donnera naissance plus tard à la version moderne du tennis, se joue partout en France jusqu’au 18è siècle, puis, en 1896, à l’initiative de Pierre de Coubertin, sont institués les premiers Jeux olympiques internationaux à Athènes. Dès la fin de la Première Guerre Mondiale, plusieurs fédérations sportives en France et dans le Monde sont créées, notamment en lien avec le football, le rugby, la natation, l’athlétisme. La pratique sportive se démocratise ensuite tout au long du 20è siècle, et les retransmissions d’évènements sportifs à la télévision marquent le début d’une nouvelle ère.

Aujourd’hui encore, force est de constater que de nouveaux sports se développent, à destination de tous les publics et de toutes les tranches d’âge.

Pratiquer un sport combiné : est-ce réellement bénéfique ?

Avant de faire le focus sur les avantages qu’il y a à pratiquer le sport combiné, commençons par le commencement : le sport, qu’est-ce que c’est exactement ? D’après le dictionnaire Larousse, “le sport correspond à un ensemble d’activités physiques se présentant sous forme de jeux individuels ou collectifs, donnant généralement lieu à des compétitions pratiquées en observant certaines règles précises”. En somme, faire du sport, c’est tout simplement bouger !

Il est commun d’entendre que la pratique sportive a des bienfaits, mais quelles peuvent être les conséquences d’une non activité physique régulière ? De prime abord, c’est une réduction de la masse musculaire. Or, nos muscles jouent différents rôles pour le bon fonctionnement de notre organisme : l’un d’entre-eux est qu’ils viennent protéger nos articulations et évitent les potentielles douleurs à ce niveau. Ne pas bouger, c’est aussi accentuer la sédentarisation. Autrement dit, rester assis ou allongé trop longtemps dans la journée peut avoir des conséquences néfastes pour le corps : hypertension, sommeil perturbé, prise de poids. Même son de cloche du côté de l’Organisation Mondiale de la Santé, qui, à travers plusieurs études, a pu mettre en lumière que l’inactivité physique accentue le risque de développer cancers et maladies comme le diabète par exemple.

Face à ces risques de santé publique, nos dirigeants ont pris la mesure de l’importance que les gens ont à faire du sport en général, et du sport combiné en particulier. Preuve en est, la dernière campagne de communication du Gouvernement en faveur de la pratique sportive. Avez-vous pu la voir à la tv ?

Le sport, qu’est-ce que c’est exactement ?

Les bienfaits du sport pour le corps et l’esprit

Henri Salvador chantait que le “travail c’est la santé”. Oui, peut-être, mais en premier lieu c’est de bouger qui est bon pour la santé ! En effet, pratiquer une activité physique agit sur le coeur et les vaisseaux. En activant votre corps, le coeur bat plus vite : le sang circule ainsi plus rapidement, ce qui a pour conséquence de rendre plus souples les artères coronaires et les vaisseaux. D’ailleurs, il est intéressant de constater qu’en bougeant, ces derniers se développent, ce qui permet de pallier le dysfonctionnement des vaisseaux défaillants (et donc de diminuer le risque d’infarctus). En faisant du sport, qui plus est si vous combinez plusieurs disciplines, vous habituez votre coeur à l’exercice : ainsi, le sang envoyé vers cet organe vital lui permet de prendre du volume. Par conséquent, il devient plus souple, et bat moins vite. Concrètement, faire du sport c’est participer au meilleur fonctionnement du coeur, entretenir ses articulations et ses os, diminuer sa masse graisseuse, développer sa masse musculaire, se protéger contre la perte d’autonomie, diminuer le stress et lutter contre la dépression et l’apparition de cancers ou maladies. Faire du sport, c’est être en meilleure forme au quotidien, tout simplement !

Des bienfaits physiques donc, mais des bienfaits psychologiques également. Et oui, bouger c’est bon pour le moral ! Ici, la référence musicale est aussi toute trouvée avec la Compagnie Créole 😉 Faire du sport a une action positive sur l’état mental : stress et autres pensées négatives sont relégués au second plan puisque vous pensez uniquement à vous durant ce temps d’effort. Votre corps et votre esprit sont en harmonie : des endorphines sont sécrétées lorsque vous bougez. Leur point fort ? Vous faire vous sentir bien. Ainsi, confiance et estime de soi se développent, jusqu’à vous mettre sur le chemin du bonheur. Pour en savoir plus sur le sujet, vous pouvez consulter cet autre article.

Mais attention, une activité régulière est primordiale pour ressentir les bienfaits que nous venons d’évoquer pour le corps et l’esprit. Lorsque vous vous arrêtez de bouger et de faire du sport, vous “perdez” les bénéfices accumulés par le passé. C’est la raison pour laquelle pratiquer une activité physique ou sportive en continu, voire même s’orienter vers la combinaison des sports, est bénéfique dès l’enfance, et même jusqu’à un âge avancé.

Du sport oui ! Mais la combinaison des sports, est-ce encore mieux ?

En pratique, des centaines de sports sont accessibles à qui souhaite bouger. Des plus communs aux plus intimistes, l’essentiel est de pouvoir trouver la pratique qui vous correspond le mieux. Pour autant, avez-vous pensé à la combinaison des sports ?

Concrètement, le sport combiné c’est associer à minima deux disciplines dont l’univers est commun, soit associer des pratiques sportives éloignées entre-elles (telles que l’équitation et le tennis). Vous avez déjà regardé du biathlon à la télévision par exemple ? Et bien oui, sachez que c’est un sport combiné (ski de fond et tir). Du coup, pourquoi ne pas combiner votre sport socle (la natation, la course, le fitness, le basket..) avec un sport de précision tel que du tir ? Où, notamment, concentration, calme et précision sont des notions essentielles, et tout à fait complémentaires avec vos séances et vos disciplines d’endurance ! C’est en tout cas ce que je crois, du fait notamment de la diversité des paramètres (physiques en mentaux) que le sportif ou la sportive doit prendre en compte pour être en réussite. Pratiquer un sport combiné, c’est avoir la capacité d’allier par exemple force et vitesse, endurance et adresse, concentration et coordination.

Pratiquer le sport combiné, ou ré-inventer son sport pour en décliner un sport combiné, c’est possible ! Et même en famille ! En effet, quoi de plus intéressant et gratifiant que d’être réunis pour faire du sport en compagnie de ses enfants (pour les parents), et avec ses parents (pour les enfants) ? Inclusion, partage et pratique intergénérationnelle, lequel concept que le SAINT Père Pape François essaye de promouvoir, voilà ce que permet la pratique des sports combinés.

Le plus difficile c’est d’essayer. Je sais que c’est en forgeant qu’on devient forgeron. Alors, je souhaiterais bien que vous vous laissiez surprendre par l’émerveillent de vos talent et qualités.

Les secrets d’une belle silhouette Ou quels sont les sports efficaces pour mincir

« Je veux maintenir la minceur. Que faut-il faire ? »

« Faire du sport tous les jours ? »

« Quelle est la fréquence à observer ? »

 

Selon les spécialistes du métier du sport et à partir de mon expérience propre, pratiquer une activité physique régulière joue un rôle prépondérant sur la santé humaine. Mais il n’est pas toujours aisé, voire facile de savoir comment s’y prendre. Faut-il s’exercer toujours les jours et pendant de longues durées, ou bien pratiquer ponctuellement ?

 

En communauté (dans ma famille religieuse) mes confrères, aiment me taquiner en disant que je ne suis pas reconnaissant à la communauté parce je mange tout le temps mais on ne remarque pas cela sur mon physique. Pourquoi disent-ils cela ? C’est parce que la plupart sont bien rond, bien enveloppés et parfois avec une basilique devant eux (une manière de dire qu’ils ont de gros ventres).

 

En fait, pour maintenir sa silhouette, ou perdre du poids, il n’y a pas trente-six mille secrets : il faut accorder de l’importance à votre alimentation et à votre activité physique.

Souhaitez-vous atteindre certains objectifs en ce qui concerne l’activité physique et la perte de poids? Alors, pour maigrir très rapidement et s’affiner de partout, c’est-à-dire (cuisses, fesses, bras ventre), quelques sports ont d’ores et déjà fait leurs preuves :

c’est le cas de la natation, de la musculation, du step, du vélo elliptique, de la randonnée, de la marche nordique et de l’entraînement HIIT ou encore de la zumba

Pour préciser un peu voici une description de 3 sports de ma liste :

– la randonnée pédestre est un loisir de marche à pied qui s’effectue dans la nature en suivant un itinéraire, balisé ou non, seul ou en groupe. C’est à la fois une activité physique, un sport et un loisir de découverte et de contemplation.

– Quant à la marche nordique, c’est un sport de plein air, d’endurance et aérobique qui consiste en une marche accélérée avec des bâtons de marche spécifiques, généralement en matériau composite. Ce sport, populaire dans les pays scandinaves, se pratique été comme hiver.

– Le HIIT (High Intensity Interval Training), d’origine japonaise, est une sous-forme du Tabata. Littéralement « entraînement d’intervalles à haute intensité », le HIIT consiste à réaliser des séries d’exercices entrecoupées de pauses. Sous forme de Tabata, il dure quatre minutes.

Ensuite, il est important de retenir que la fréquence à laquelle vous pratiquez ces sports va également déterminer leur efficacité.

Par ailleurs, attention, attention : avant de commencer un nouveau sport dans un objectif minceur, il est toujours recommandé de demander un avis médical, en particulier si vous souffrez d’une pathologie  (Science liée à la physiologie et à l’anatomie, qui a pour objet l’étude et la connaissance des maladies (causes, mécanismes, symptômes).

Pathologie chronique ( arthrose, douleurs musculaires ou articulaires, ostéoporose, arthrite, obésité)

L’un des athlètes de 5S ATHLÉTISME CLUB m’a demandé s’il est bon de faire du sport tous les jours pour maigrir ?

Vous savez déjà la réponse, c’est non. En effet, pratiquer du sport tous les jours, c’est une mauvaise idée pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, la première est une raison de sécurité.

“Pendant une séance de sport, et surtout lorsqu’il y a une certaine intensité (quand on fait des fractionnés, de la musculation, du vélo, du step, etc.), on va choquer un peu les fibres musculaires, c’est-à-dire les pousser dans leurs limites. Si on fait cela tous les jours, on risque vraiment de se blesser. Nous aurons aisément des problèmes de tendinite, élongation, entorse, claquage, voire fracture.

En vérité, le corps humain n’est pas fait pour subir de l’intensité tous les jours. Remarquons qu’il a aussi besoin de repos pour récupérer.

La seconde concerne davantage les performances.

Sans doute vous entendez plusieurs théories. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, le corps ne reste pas inactif pendant ces temps de repos. Il s’applique à assimiler les nouveaux mouvements, à s’habituer à l’effort et à produire du muscle pour répondre à la demande sportive. C’est ainsi, qu’il peut être plus efficace à la séance d’entraînement suivante. Mais lorsqu’on pratique tous les jours, on prend le risque d’atteindre très rapidement un seuil, un niveau de performance : on ne progresse plus parce que le corps humain est épuisé.

Et ce même seuil peut également être perçu au niveau de la perte de poids: on ne parvient plus à maigrir tel qu’on l’aurait voulu parce que le corps humain a atteint sa limite.

Cela dit, à quelle fréquence pratiquer du sport pour s’affiner ?

Il est toujours agréable de laisser passer 24 à 48 heures entre deux séances de sport. Encore une fois, si vous avez des soucis de santé, un avis médical est indispensable pour vous confirmer ce délai.

S’il n’est pas bon de faire du sport tous les jours, il est néanmoins nécessaire de bouger un peu chaque jour pour converser sa silhouette !

Étant, donné que nous sommes des êtres vivants. Les animaux vont se bouger pour se nourrir et se détendre.

C’est toute la différence entre le sport (qui a une intensité relativement importante) et l’activité physique (qui consiste juste à mettre son corps en mouvement.)

Il vous souvienne, une activité physique régulière et quotidienne est vivement recommandée par les autorités de la santé y compris par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Dans l’idéal, il faut bouger 30 minutes par jour : marcher pour aller à l’église, à l’école, au marché, faire des étirements, trottiner, faire du travail manuel, le ménage, se déplacer à vélo, tout ça, c’est de l’activité physique.

Il y a quand même un appel à rester souple dans vos objectifs : “30 minutes par jour, c’est l’idéal. Si votre vie professionnelle vous prend beaucoup de temps, alors essayez comme vous pouvez. Si vous parvenez à bouger 15 à 20 minutes durant la journée, c’est déjà très bien, surtout que de nos jours, la sédentarisation gangrène nombre de personnes. Puisque le travail de certaines personnes consiste à être assis du matin jusqu’au soir.

Ce que nous mangeons compte beaucoup aussi dans le travail à faire pour mincir. Il va donc sans dire que soigner son alimentation vous permettra de mincir.

En effet, pour perdre du poids rapidement et durablement, le sport et l’activité physique, seuls ne suffisent pas. Il est aussi essentiel de rééquilibrer son alimentation. Les diététiciens nutritionnistes évoquent plusieurs règles qu’il faut suivre :

Ils vous conseillent de ne pas grignoter durant la journée. Si besoin, on peut faire quatre repas plutôt que trois durant la journée (un petit-déjeuner, une collation, un déjeuner et un dîner ; ou un petit-déjeuner, un déjeuner, un goûter et un dîner, suivant les préférences).

Limiter le sucre. Il favorise la prise de poids en accentuant le stockage des graisses dans les adipocytes, on s’essaye au petit-déjeuner salé.

Passer au fait-maison. Les plats préparés (privilégiez les fruits et légumes, les bouillies en des bols en terre battue, de la salade)

Il faut beaucoup boire. L’eau est la meilleure boisson. Éviter surtout de prendre l’eau glacée. La bière bien frappée est à proscrire.

Demeurez souvent positif et n’accumuler pas le stress et les soucis.

Et enfin il faut faire tout par amour et rien par force.

P. Daniel D.

CHRÉTIEN ET SPORT

La Bible nous rapporte que c’est à Antioche que fut donné pour la première fois aux disciples de Jésus le nom de chrétiens.

Le mot chrétien désigne les disciplines du Christ.

Cette appellation se répand parmi les chrétiens eux-mêmes, surtout lors des premières persécutions. Être chrétien c’est donc appartenir à une communauté, une Église (ecclésia) se réclamant du Christ. Celui qui veut devenir chrétien doit recevoir le baptême. Par ce sacrement, il devient lui-même un Christ (c’est ce qu’indique le mot chrétien).

Après avoir clarifié le sens du concept chrétien, nous ferons une lumière sur le concept du sport.

Qu’entend-on par sport ?

Le dictionnaire de français Larousse définit le sport comme l’activité physique visant à améliorer sa condition physique. C’est l’ensemble des exercices physiques se présentant sous forme de jeux individuels ou collectifs, donnant généralement lieu à une compétition, pratiquée en observant certaines règles précises.

Il est bien légitime que l’on se pose la question de savoir si le chrétien peut-il apporter quelque chose à ce monde du sport ? Et vice versa, il n’est pas absurde de penser que le sport est en mesure d’apporter un rayonnement éclatant à la vie du chrétien.

Si la pratique du sport se présente comme un moyen de répandre les valeurs évangéliques et le lieu de la rencontre de soi et de l’autre en tant qu’un autre soi-même, le chrétien ne serait-il pas un sportif ?

Le Pape St Jean Paul II disait :  « Le monde devient le milieu et le moyen de la vocation chrétienne des fidèles laïcs…qui sont appelés par Dieu à travailler comme du dedans à la sanctification du monde, à la façon d’un ferment ».

Le monde du sport est largement coupé de l’Eglise et de la Foi, peut-être parce que l’Église, dans nos pays, s’en est désintéressée et que notre conception de la Foi est trop désincarnée.

Pourtant le sport est porteur de valeurs évangéliques et beaucoup de responsables font preuve d’un sens de la générosité, de courage et de don de soi remarquables.

A travers nous pourront-ils découvrir le visage du Christ qui, seul, peut donner un sens à leur engagement ?

Le chrétien et le sportif sont-ils compatibles ?

L’amour, la charité, l’humilité, la douceur, la patience, la simplicité, la générosité, la bonté, la fraternité, la solidarité, la justice, la réconciliation, le pardon, l’espérance et la paix sont quelques vertus chrétiennes. Le sportif a besoin de ces vertus, et surtout les vit concrètement dans son parcours sportif. Dès lors, le chrétien et le sportif ont des centres d’intérêt en commun. Or tout ce qui ne divise pas rassemble et unit. Donc chrétien et sport font bon ménage et sont complémentaires.

Dorénavant, vous êtes rassurés qu’il est souhaitable que le sportif prie avant, pendant et à la fin de son activité physique.

Le sportif peut dire son chapelet en faisant son footing (le petit foulé).

Le sportif peut méditer, contempler, adorer en marchant ou en faisant son étirement ou bien encore au cours de la relaxation.

Le sportif peut prier à travers des chants de louange.

De part mon expérience de sportif professionnel , j’en suis venu à penser que le sport de l’âme et l’âme du sport sont complémentaires et ne font qu’un.

P. Daniel D.

SPORTS ET FATIGUE

L’étonnement nous pousse à la réflexion. Ainsi, la pensée peut naître émerveillement, puis à son tour, elle est capable de susciter des questionnements.

Alors, la fatigue, est-ce un fruit du hasard ?

La fatigue, est-ce un sort ou une malédiction ?

La fatigue, est-ce une chimère ou bien une utopie ?

La fatigue, est-ce une réalité ou un mythe ?

La fatigue, est-ce un obstacle ou un tremplin pour le développement de la personne ou encore un obstacle à la réalisation de la personne humaine ?

Qu’en est-il et que retenir de nos questionnements ?

Selon le dictionnaire français Larousse, la fatigue est un état physiologique consécutif à un effort prolongé, à un travail physique ou intellectuel intense et traduisant une difficulté à continuer cet effort ou ce travail.

Lorsque nous questionnons les spécialistes de la santé, le constat est clair et net. Ils répondent de façon unanime que la fatigue est une cause fréquente de consultation en médecine générale.

De façon improbable, il n’est pas rare d’entendre dire en fon une langue du Sud au Bénin : “AGBAZA MAGNIGAN”. Ce qui signifie littéralement le corps n’est pas du fer. Comme pour nous rappeler la finitude de l’être humain. C’est suite à une forte expérience corporelle que le sage a fait cette affirmation sur la fragilité de la matière. C’est-à-dire le corps humain. Autrement dit, ce proverbe africain exprime une réalité universelle.

Il faut accueillir la vérité selon laquelle le corps humain est limité. Je peux avoir peut-être la volonté, le désir d’aller un peu plus loin que mes limites physiques mais ce n’est pas possible. Par exemple l’athlète Jamaïcain, Usain Bolt, spécialiste des épreuves du sprint, généralement considéré comme le plus grand sprinter de tous les temps, lui qui détient le record du monde, aurait aimé faire 7 ou 8 secondes au 100 m mais hélas son corps le limite. Ce n’était pas réaliste parce que le corps humain n’est pas une machine.

Un autre exemple qui concerne Eluid Kipchoge, un athlète kényan spécialiste des courses de fond. Ce marathonien aurait aimé courir les 42,195 km en moins de 2 h en course réelle. Hélas ! Son corps n’est pas encore capable. Parce que le corps n’est pas une machine.

Si la fatigue n’est pas une utopie et qu’elle est indéniablement une réalité existentielle, alors quelles seraient les éventuelles sources de la fatigue ? De façon concrète, qu’est-ce qui cause la fatigue ?

Il est fort probable que nous n’allons pas pouvoir énumérer toutes les causes de fatigue. En tous les cas, nous savons qu’il y a de nombreuses causes naturelles ou évidentes qui peuvent expliquer la fatigue : La fatigue peut venir de l’usage excessif ou abusé de l’écran.

La fatigue peut venir du fait que je suis tout le temps devant l’ordinateur ou bien le téléphone portable et du coup les yeux exposés à une longue durée devant l’écran, ça va faire très mal.

La fatigue peut venir du fait que j’ai tout le temps des écouteurs dans mes oreilles et le volume à fond.

La fatigue peut venir du surentraînement.

La fatigue peut survenir suite à trop de sédentarité (manque d’activité physique)

La fatigue peut venir d’une surcharge de travail.

La fatigue peut venir des problèmes professionnels et familiaux.

La fatigue peut venir du manque de sommeil.

La fatigue peut venir des peurs, angoisses, inquiétudes, stress.

La fatigue peut venir d’une consommation excessive d’alcool, de drogue, de cocaïne, du tabac.

La fatigue peut venir des ruptures amoureuses, les soucis de santé, les soucis personnels (manque d’argent par exemple).

La fatigue peut venir des aliments auxquels nous sommes allergiques (les interdits alimentaires)

La fatigue peut venir de la prise de certains médicaments tels que les antidépresseurs ou bien les somnifères.

La fatigue peut venir des blessures intérieures (une trahison, une injustice, un rejet, un abandon, une colère sévère)

La fatigue peut venir d’une mauvaise planification de ses activités, sa journée, un manque d’hygiène de vie, manque de méthodes ou d’organisation.

La fatigue peut survenir du climat (trop de fraîcheur ou trop de chaleur)

La fatigue peut survenir des infections virales ou bactériennes.

La fatigue peut survenir d’une malnutrition (ne pas manger à temps, ne pas varier les aliments, ne pas s’hydrater.)

La fatigue peut survenir de l’idolâtrie et du syncrétisme (se balader de religion en religion, faire de mélange de croyances)

Fort de tout ce qui précède il va sans dire que la fatigue est souvent le dénominateur de nombreuses pathologies, de la plus banale à la plus sévère.

En résumé, nous retrouvons la fatigue psychologique, physiologique, économique, spirituelle, sociologique, anthropologique et pathologique.

Nous verrons très prochainement quelques approches pour remédier à la question de la fatigue.

Donc mon partage se veut avant tout comme interpellation, un exode, un vrai souhait pour nous jeunes africains et africaines en particulier pour sortir du mythe de la caverne. C’est une exhortation à sortir de nos emprisonnements pour être libéré de nos peurs, de nos doutes et inquiétudes, de nos fantasmes et rêveries, de nos frustrations et blessures intérieures qui nous fatiguent pour trouver ainsi le chemin du vrai bonheur avec ou sans l’activité physique.

La prière ne serait-elle pas source de défatigue ?

P. Daniel D.

LES SECRETS DE LA GRAND-MERE

Laissons-nous animés par la folie et l’amour sinon par le désir des grandes activités physiques quotidiennes.

Savez-vous pourquoi faut-il s’étirer quand on fait du sport ?

S’étirer !  Quoi de plus naturel que les étirements dans la préparation d’un sportif !

D’entrée de jeu, je voudrais puiser dans mes propres expériences pour que vous puissiez mieux comprendre. Je promets que vous ne serez pas déçus des réponses que je vous apporterai sur cette question. En fait, c’est mon expérience que je voudrais ici, partager avec vous, puisqu’en matière d’exercices physiques j’ai ma part d’expérience.

Les étirements sont en effet, des moments essentiels de chacune de ses séances d’entraînement, non seulement pendant l’échauffement pour préparer ses muscles, tendons, et articulations aux faits et gestes à accomplir, mais également en fin de séance, lors de la récupération, afin de faciliter le retour au calme et éviter les courbatures et contractures musculaires.

Parfois, certains amis sportifs négligent vraiment cette douce crème qu’est l’étirement. Moi, dans les entraînements que je propose, je n’hésite pas à en faire profiter aux participants à l’aumônerie universitaire saint Augustin de Parakou, à l’école Saint Français de Sales d’Okedama et dans la préparation des athlètes au marathon Saint Français de Sales. J’apprécie beaucoup le maître karaté de l’aumônerie universitaire saint Augustin de Parakou qui fait de cette étape de l’entraînement, une priorité.

Il faut dire que le grand public, constitué plutôt de sportifs occasionnels, n’a gardé des étirements que des souvenirs péjoratifs des séances d’éducation physiques scolaires et en a même oublié le nom puisque le terme lui-même a été remplacé par la traduction anglaise Stretching.

Il n’en demeure pas moins que sédentaire ou sportif, tout individu gagnera beaucoup dans la pratique régulière des étirements pour faciliter les gestes quotidiens et se sentir mieux dans son corps.

Voici une anecdote dont je me souviens comme si c’était hier : Mes professeures de Yoga et de Pilate m’ont dit que j’avais le corps raide et que j’avais besoin de travailler régulièrement, voir même quotidiennement pour acquérir de la souplesse. De même en natation, je n’arrivais pas à avancer dans l’eau aussi bien et mon maître-nageur m’a expliqué que j’étais trop cambré dans ma posture. En effet, il faut pouvoir se détendre, se relaxer pour mieux progresser dans l’eau. Il ne faut pas avoir peur de l’eau, et se braquer. Il faut plutôt lâcher prise pour avancer. Il faut se laisser porter par l’eau en faisant confiance. Il faut une bonne dose de souplesse en natation.

Et cela peut se faire d’autant plus facilement que les étirements se réalisent sans matériel. C’est à partir des rappels de bases simples, mais indispensables à la bonne exécution des étirements que je vais expliciter au fil du temps.

Pour l’heure, il est bon de savoir que le sportif amateur, le sportif professionnel et le sportif de haut niveau ont en commun un outil nécessaire et indispensable à leur portée.  Et c’est bien l’étirement.

Avant d’y revenir très prochainement, notons qu’il y a environ 5 L de sang dans le corps humain.

  • 60 à 65% environ d’eau dans le corps humain.
  • Il y a 206 os différents dans le corps humain.
  • Il y a 360 ligaments.

Une articulation est une zone de jonction, il y a 400 articulations dans le corps humain. Si l’on mettait de bout à bout, il y aurait une longueur de 90.000km.

On sait bien que la voiture est formée d’un châssis équipé de quatre roues et d’une carrosserie qui constitue un habitacle fermé muni de sièges, et elle est propulsée par un moteur à combustion interne.

Aussi, comme il est essentiel d’entretenir sa voiture régulièrement pour qu’elle dure longtemps, il faut faire de même avec son corps et apprécier l’exercice que représentent les étirements. C’est un moment privilégié avec soit même, qui permet au corps de faire la transition pour retourner à ses activités ordinaires du quotidien. En somme, c’est une nouvelle routine à intégrer et à apprécier.

Père Daniel D.

LA PERSONNE HANDICAPEE AU SPORT

Je suis sûr que vous avez déjà rencontrer un jour une personne majeure qui soit malvoyante ou sourde-muette.  Il y en a qui ne peuvent pas marcher (les boiteux), il y en a qui n’ont pas de bras (manchot). J’avoue que les premières fois, ça peut être très marrant. Je me souviens encore comme si c’était hier. Mon frère aîné m’avait conduit dans un centre ; c’est une maison à statut particulier.

En fait, il y avait une surprise qui m’attendait. Quelque chose que je n’ai jamais imaginé et vu dans ma vie. Il s’agit d’une expérience hors du commun. Ce déplacement a eu lieu dans l’après-midi. C’était dans les environs de Zongo II, un quartier de Parakou, troisième ville à statut particulier du Bénin. Nous sommes dans ce qu’on appelle communément la cité des KOBOROU. C’est donc le septentrion. Alors, ce jour-là, nous sommes arrivés devant une grande clôture. Il y avait un grand portail à deux battants et un portillon.

Mon frère a appuyé sur la sonnerie. Et quelques minutes plus tard, on entendait un bruit de pas d’homme, puis une belle mélodie. Mon frère disait que c’est la voix d’une femme. C’est probablement l’une des accompagnatrices du centre qui venait ouvrir le portail. Effectivement, elle a ouvert la porte. Après salutations, elle nous invita à entrer. C’était une très belle femme de teint clair. Elle avait un regard souriant. Avec une démarche qui l’amenait à déhancher et à montrer la rondeur de sa forme. Revenons à l’essentiel. On était venu voir Gaël.

Avant de l’appeler, la dame a pris le soin de nous prévenir que la sieste venait de prendre fin et donc c’est l’heure de la pratique de sport. Elle demandait quelques instants pour faire venir Gaël. Subitement, j’aperçois un homme s’avancer. Il marchait les yeux fermés. Et d’une voix forte appelait le nom de mon frère. Romuald ! Romuald ! Qu’est-ce qu’il dit de bon ? C’est la question qu’il posait à mon frère. La réponse de mon frère était de lui dire que c’était une petite visite éclair. J’étais spectateur de la scène. Un instant après, je n’ai plus vu la dame claire. J’oubliais ! Elle s’était présentée. Son nom c’est Fifame. Un prénom béninois qui signifie la paix. Gaël nous rejoignit. Il tend la main à mon frère et au lieu que mon frère lui tende la main, il me dit tout doucement dans les oreilles de tendre ma main pour recevoir les salutations de Gaël sans prononcer aucun mot. Ce que j’ai fait. Gaël après m’avoir serré la main, trouve que les mains de Romuald ont changé. En allant touché les cheveux de ma tête et en promenant sa main sur mon visage, il se rend compte que c’est complètement un nouveau visiteur. Pour faire court, c’est la première fois que j’ai vu les aveugles jouer au football. Il paraît que dans le programme de ce centre des aveugles, il y a visite de 15h à 16h et de 16h à 17h le football.

Avant l’heure du sport, Gaël a joué à la guitare. En effet, c’est un grand guitariste. Il venait de remporter un concours de musique organisé par la ville. N’est-ce pas époustouflant ! En tout cas, c’est extraordinaire pour moi qui découvrais toutes ces choses nouvelles. Je tombais des nus.

J’aime et je suis amoureux de la musique traditionnelle. Je découvre alors avec Gaël la musique moderne. Voilà un aveugle qui non seulement savait jouer au football mais plus encore savait chanter avec sa belle et magnifique guitare acoustique, même s’il a remporté son concours en jouant une guitare électrique. C’est un génie pour moi, ce jeune homme. Il est incroyable.

En bref, pourquoi je vous raconte tout cela ? c’est parce que comme moi, il y a encore quelque part dans un coin du monde certains qui ignorent cette réalité vraisemblable. Ensuite, j’ai compris que le handicap n’est pas la fin de la vie. Ce n’est pas une fatalité. C’est peut-être un obstacle mais pas infranchissable. C’est vrai que le handicap rend plus vulnérable la personne humaine. Il convient à présent de mettre en lumière ce concept du handicap.

Qu’entend-t-on par handicap ?

L’OMS définit ainsi le handicap de la manière suivante : « Est handicapée, toute personne dont l’intégrité physique ou mentale est passagèrement ou définitivement diminuée, soit congénitalement, soit sous l’effet de l’âge ou d’un accident, en sorte que son autonomie, son aptitude à fréquenter l’école ou à occuper un emploi s’en trouve compromise ». La loi française du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances complète cette définition en y ajoutant la notion d’altération de la vie sociale. Mental, moteur, sensoriel ou psychique. Le handicap a de multiples visages, et ce n’est pas parce qu’il ne se voit pas qu’il n’est pas réel. Le handicap est une réalité dans le monde. Toutefois, la question du handicap n’est pas appréciée à sa juste valeur selon les pays, les sociétés, les cultures et les traditions.

En Afrique et plus particulièrement au Bénin, la question est presque taboue. Franchement dit, lorsqu’une famille se trouve en face d’une personne vivant avec le handicap, cela est mal accueilli. C’est comme si c’est un malheur qui s’abat sur la famille. Un membre de la famille qui traverse cette situation devient non seulement une charge mais surtout un grand poids et pire encore une honte pour la famille. Dans certaines régions, la tradition peut exiger la fin de vie littérale du membre souffrant. Il est vrai que la personne vivant avec un handicap physique ou mental souffre d’une déficience, d’une incapacité et des désavantages par rapport à une personne non handicapée. Mais ils sont tous des humains. Et selon la Bible, l’homme est créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. Selon la déclaration universelle des droits de l’homme, tous les hommes sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Mieux encore, Jésus fait une option préférentielle pour les plus vulnérables. Le christianisme reconnaît que l’option préférentielle pour les pauvres est une priorité dans la pratique de la charité dont témoigne toute la tradition de l’Église. Il faut le reconnaître, elle concerne la vie de chaque chrétien, de chaque être humain. Elle s’applique autant à nos responsabilités sociales qu’à notre façon de vivre l’amour de Dieu envers les frères et sœurs. L’immense foule des affamés, des handicapés, des personnes sans assistance médicale, des mendiants, les sans-abris et par-dessus tout sans espérance d’un avenir meilleur.

Il est urgent de mettre à contribution toutes les couches sociales pour aller au secours des handicapés dans la société africaine.

Ailleurs, ils sont très en avance. J’ai fait mes études d’Éducateur Sportif en France. Et dans ma formation, j’ai reçu des cours théoriques sur le handicap. Qu’est-ce que c’est ? Comment l’approche-t-on ? Comment l’accueillir et le comprendre ? Quels accompagnements possibles pour cette couche spéciale de la société ?

J’ai eu plusieurs stades dans ma formation pour savoir mieux appréhender le sujet du handicap. Et comme le handicap touche tous les âges, j’ai eu à travailler avec les enfants, des jeunes, des adultes et des personnes âgées. J’ai vu la force du sport. Le rôle du sport dans la vie d’un handicapé. J’ai eu l’occasion de rencontrer des athlètes de haut niveau ayant connu des paralysies dites centrales. Il y avait des gens atteint d’hémiplégie, de paraplégie, de tétraplégie.

Un petit détour de clarification conceptuelle s’impose. La paralysie est une perte de motricité et de sensibilité qui atteint une partie du corps. Aujourd’hui, nous pouvons entendre l’expression <<personne à mobilité réduite >> pour signifier que la personne paralysie est en fauteuil roulant.

De ce que j’ai appris et vu faire en France, il est à noter que l’européen ne spiritualise pas toutes les maladies. Tout d’abord face à une situation on prend le soin de se questionner. Ce qui veut dire qu’il fait travailler sa raison, son intelligence. Il ne commence pas par dire ce sont les mauvais esprits. C’est ma grand-mère ou mon grand-père sorcier du village qui a fait ceci ou cela. Il utilise la science pour comprendre. Ensuite, il ne craint pas d’approcher son frère ou sa sœur malade.

Avec cœur joie et beaucoup d’amour, il va l’approcher le toucher et prendre soin de ce malade. Il est vrai qu’ils ont une technologie de pointe dans la médecine. Ils ont beaucoup d’argent aussi. Mais pour moi, il est avant tout question d’être humain avec mon frère et ma sœur qui souffrent. Je rêve que mes frères et sœurs avec beaucoup d’enthousiasme accueillent les handicapés comme des personnes humaines. Qu’on ne les exclut plus de la famille et de la société. Qu’on ne les réduise plus à des choses. Non ! Non ! Et non à cette mentalité. Il faut plutôt reconnaître qu’ils sont humains. Qu’ils souffrent. Qu’il leur manque quelque chose au niveau physique ou psychique. Ils peuvent beaucoup de choses si nous acceptons les accueillir, les aimer tels qu’ils sont. Nous devons les comprendre pour les accompagner. Il faut leur manifester beaucoup de tendresse. Il faut croire en eux. Certains peuvent travailler, ce n’est plus un secret de nos jours. Le sport les valorise. Commençons par le petit exemple du marathon Salésien de Parakou. Sur le plan international, nous avons pour exemple les jeux paralympiques. Qu’est-ce que c’est ? Comme je le disais plus haut, j’ai fait de le handisport dans ma formation d’éducateur sportif. J’ai reçu en cours pratique des athlètes atteints de handicap physiques, visuels, mentaux, j’ai joué avec des aveugles, des sourds-muets, en chaise-roulantes et des amputés, des autistes. Il faut donc retenir que les jeux paralympiques sont des événements sportifs internationaux regroupant les sports d’été ou d’hiver, auxquels des milliers d’athlètes atteints de handicap participent à travers différentes compétitions. Fort de tout ce que j’ai déjà vécu ailleurs, nous devons faire un peu plus d’effort pour travailler à l’inclusion.

Le handisport et les sports adaptés sont de très bons canaux pour faire une place à nos frères et sœurs en situation de handicap dans nos familles, dans nos communautés chrétiennes, dans nos centres de loisirs, dans nos administrations, dans nos écoles et dans nos compétitions.

Si nous sommes d’accords que la dignité de la personne humaine est le principe selon lequel une personne ne doit jamais être traitée comme un objet ou un moyen, mais comme une entité intrinsèque ; alors, changeons notre mentalité au sujet de nos frères et sœurs handicapés.

Pour relever ce défi, nous avons besoin de nous mettre ensemble. Surtout prendre en compte les réalités d’Afrique, les conditions de vie de l’Africain et l’Africaine, mettre à profit les valeurs africaines.

Nous devons compter sur les associations et la bonne volonté de chacun à œuvrer pour le bien commun.

Père Daniel D.

Le secret de la réussite

Il n’y a pas de réussite facile. Toute réussite nécessite des efforts, des peines, des tracasseries, des pleurs, des larmes… On ne réussit pas quand on a peur d’échouer. Il faut échouer dans la vie pour atteindre la perfection. Comme le dit Robert Kiyosaki, << L’échec inspire les gagnants et met en déroute les perdants>>.

En effet, comme il est dit dans la bible, l’homme doit manger à la sueur de son front. Personne ne lui donnera du pain et en même temps du beurre. Il doit d’abord chercher lui-même, soit du pain, soit du beurre pour espérer une quelconque main divine à sa rescousse. Où dans certains cas, chercher à lui seul les deux !

Avant de nous avancer sur la notion de réussite, il semble important de préciser deux choses. Tout d’abord, que la réussite peut varier d’une personne à une autre et que nous ne mettons pas tous la même chose derrière. Ensuite, il faut également préciser qu’il y a une nuance entre réussir sa vie et réussir dans la vie. Réussir dans la vie c’est réussir des projets ou des activités ou bien réussir des œuvres. Mais réussir sa vie c’est être heureux en accomplissant le bonheur intérieur, c’est atteindre son épanouissement psychologique, c’est réellement gagné la paix du cœur et la quiétude de l’être intérieur.

En effet, la réussite est tout un processus. J’ai mis beaucoup de temps pour le comprendre. En fait, ” comment réussir?” C’est probablement la même question qui taraude l’esprit de plus d’une personne comme cette foule immense de jeunes avides de la course effrénée à l’argent obtenu sans moindre effort personnel, rêve au gain facile, à une vie luxueuse et confortable.

J’ai toujours pensé que la réussite était impossible pour moi et donc que c’est l’autre qui est capable et pourrait m’apporter aide, assistance, secours. C’est l’homme faiseur de miracle qui est capable des choses aussi extraordinaires que les plus ordinaires. J’ai toujours de multiples raisons de croire que je n’ai pas les moyens et que je ne suis pas dans les meilleures conditions ou les plus favorables. En bref, que je ne suis pas dans les bonnes grâces.

C’est bien une illusion de croire que la clé de la réussite est l’apanage d’une élite tombée du ciel. Alors que je me faisais du mal constamment à chaque instant à l’idée que je n’ai personne, que je suis pauvre, que Dieu va m’envoyer des bienfaiteurs ou bienfaitrices et donc la réussite viendra du dehors. Mais hélas, je suis en train de m’égarer, de m’éloigner de la réalité. De fait, je suis en train de perdre et de me tuer à petit coup.

Pas de réussite en-dehors de moi-même. C’est d’abord moi le moteur de ma propre réussite. Comme une graine que le semeur sélectionne, travaille, nettoie, apprête pour mettre en terre en temps voulu, Dieu a déjà mis en moi tout ce qu’il fallait pour germer, croître, fleurir et produire beaucoup de bons fruits. Je dois penser avec ma tête que réussir est possible et que j’en suis capable. Je m’efforce de trouver et de prononcer les propos et les paroles qui font réussir. Je dois pouvoir y croire de tout mon cœur que je peux réussir. Il faut que je vive cette réalité qu’est la réussite. Mes actes et mes gestes doivent être décisifs dans ce combat contre la vie.

La réussite est pour moi. C’est fait pour moi le vivant. Pour réussir, il faut vivre. Pour réussir, il faut le vouloir et surtout le désirer ardemment, le vivre dans tout son être pour le devenir en réalité.

Dans le monde du sport d’aujourd’hui comme d’hier, on peut tout bonnement le remarquer. Pour illustrations, Samuel ETO’O fils, l’ancien joueur du Cameroun et président de la FECAFOOT a eu un passé dur, difficile. Mais ayant la réussite comme seul projet, il n’avait pas croisé les bras face aux obstacles. Il avait misé sur sa dévotion et son abnégation. Il avait travaillé sans relâche son talent de footballeur pour mériter aujourd’hui cette place. C’est le cas de plein d’autres joueurs comme Lionel Messi, Cristiano Ronaldo, et que sais- je encore !

On peut donc, par-là, comprendre que pour réussir, il faut être d’abord très déterminé et travailler sans perdre de vue l’essentiel, sans faire preuve de superficialité, sans exclure la saveur épistémologique, sans chercher à fuir la science-fiction. Mais en ayant l’humble désir de partager l’expérience vécue en demeurant perpétuellement en quête de la vérité, source vivifiante de liberté, en aiguisant un peu plus ce désir de tendre l’être autre que soi-même, en laissant se porter par l’émerveillement d’une présence autre que soi-même.

En s’ouvrant à une autre réalité édifiante que nos propres illusions parfois aveuglantes, en acceptant de se vider des paradigmes déterminants mon univers et mon histoire, en accueillant le renouveau comme une lumière éclairant mes idées préconçues, en me libérant de mes peurs et blessures sources de veines prisons, en laissant surgir et rayonner la bonté et le bien universel ferment du présent et de l’avenir de la joie et enfin, en répandant notre odeur de douceur et de simplicité pour réveiller en nous la vie de l’amour, pour inventer la liberté et la paix.

La réussite a plusieurs principes qu’il faut apprendre à suivre pour vivre heureux.